mercredi 28 septembre 2011

Hier : Nous défendions le service public d'éducation.

Hier, mardi 27 septembre 2011, nous étions aux côtés des salariées de l'école pour défendre le service public d'éducation. Un service public essentiel et pourtant détruit années après années par les mesures et réformes du gouvernement Fillon-Sarkozy.  Les socialistes se devaient d'être aux côtés des enseignants, des personnel de l'éducation publique comme privée. Car l'école est l'avenir de notre nation.

Entre 2007 et 2012 plus de 80 000 postes d'enseignants et de personnels auront été supprimés. Les réformes mises en place comme la réforme du lycée, des filière type STI/STG, la suppression de la formation des enseignants à l'IUFM conduisent peu à peu notre système éducatif dans le mur.

Le dernier rapport de l'OCDE le confirme. Il classe la France en avant dernière position des états membres de l'organisation. Cela est indigne de notre pays.

Quelle avenir proposons nous à la jeunesse française? Le gouvernement fait des réformes injustes et non financées pour les générations futures (réforme des retraites...) mais dans le même temps il sacrifie l'avenir. Où est la cohérence? Nulle part.

Le ministre de l'éducation Nationale, Luc Chatel déclarait encore sur France Info hier que "l'éducation n'est pas une question de moyens..." je lui répond sans détour que cela le devient et notamment cela en moyens humains.

Je demande, ainsi que tous mes camarades socialistes, l'arrêt immédiat des suppression de postes dans l'éducation.

Je demande la révision de la réforme du lycée, la réinstauration de la carte scolaire rouage essentiel de la mixité sociale ainsi que le retour au nombre d'enseignants en fonction en 2007, soit une augmentation de 80 000 postes.

Ne sacrifions pas l'école, ne sacrifions pas l'avenir, ne sacrifions pas la France!


NB : Julien BARON était aux cotés des personnels d'éducation le 27 septembre à SAINTES (17)