L’UMP a déclaré la guerre aux pauvres. Depuis trois jours, ses ministres et ses parlementaires s’adonnent à une véritable surenchère de la honte. C’est Mme Pécresse qui réduit les indemnités journalières des salariés malades. C’est M. Bertrand qui restreint l’accès au RSA et aux prestations sociales pour les « parents isolés » en caviardant un rapport de l’Assemblée sur la fraude sociale. C’est M. Guéant qui propose de mettre à l’amende les familles dont un enfant est dans la rue la nuit.

Mais le summum de l’indignité est atteint par M. Wauquiez, qui s’était déjà illustré par son invraisemblable diatribe contre «le cancer de l’assistanat ». Il veut maintenant passer à l’acte en proposant de réserver les logements sociaux à ceux qui ont un travail. Dehors, les chômeurs ! A la rue, les malheureux licenciés ! Vous êtes des paresseux ! Vous n’êtes pas dignes d’avoir un toit.

Non vous ne rêvez pas ! Dans la France du XXIè siècle, une droite qui s’auto-promeut sociale (sic) revendique de supprimer le logement de ceux qui ont déjà le malheur de n’avoir pas de travail. Jusqu’où va mener ce délire? Réveille toi l’abbé Pierre, ils sont devenus fous !